anne-marie pécheur
vernissage vendredi 10 mai à 18h
On ne reconnaît que ce qu’il faut d’autonomie à une plante pour subsister. « De mémoire de roses, on n’a jamais vu mourir un jardinier », disait à peu près (je cite sans consulter de source, mais je crois que l’essentiel de la phrase y est) Jules Renard. Si la mémoire de l’eau a fait couler beaucoup d’encre, si la mémoire des pierres a interrogé quelques dizaines d’archéologues et Roger Caillois, rien n’indique que la mémoire des plantes ait pu jamais préoccuper ou intriguer quiconque. Vite apparues, vite fanées, les fleurs n’ont pas le temps d’avoir des souvenirs.
Texte de Francois Bazzoli .
(La plus petite herbe pourrait être un totem).
du 10 mai au 8 juin 2024
du jeudi au dimanche de 15h à 19h
ou sur rendez-vous en contactant Jeanne: 06 80 02 01 29