Exposition Images de Lettres et de l’Être
André Verret
du 3 au 26 novembre 2017
Après une bonne dizaine d’années d’hésitations et de recherche pour décider de ma réelle motivation créative, traversant de 1968 à 1978 une curieuse période à la découverte des pays et de leurs cultures où le hasard des engagements (design, décors scénographies) voulaient m’expédier, je crois avoir commencé à me permettre de considérer « l’idée » comme primordiale, la matière n’étant là que pour la rendre phénoménale. J’ai alors commencé des recherches sur la forme, la lumière et forcement les couleurs. Puis un travail en profondeur s’est imposé sur l’image mentale avec tout ce que cela implique d’erreurs et de découvertes, dans l’espoir de peut être saisir d’authentiques valeurs spirituelles…
À l’automne 2006 les paroissiens de l’église St Blaise de Clairvaux m’ont commandé un chemin de croix qui a été béni le vendredi saint 2007.
Les onze années d’enseignement au sein de formations pour la communication m’ont persuadé de me retirer au milieu des près. Dans le vallon.
André Verret
Exposition « Images de Lettres et de l’Être » André Verret
André VERRET est né en 1944 à El Jadida au Maroc. Après des études aux Beaux-Arts, il a voyagé dans différents pays, exerçant successivement les métiers de scénographe, designer puis illustrateur pour la publicité et surtout l’édition. Il a enseigné pendant onze ans les arts plastiques à Paris.
Illustrateur depuis 1977 aux les éditions Seghers (poésie), Les Presses de la Cité Robert Lafon ou le Seuil, il réalise la couverture du livre « Docteur Jekyll et Mister Hyde » de Robert Louis Stevenson édité en Poche par Hachette Jeunesse.
En 1981 il reçoit une commande pour dessiner la couverture de « La Ville » de Paul Claudel, la première d’une longue série Folio chez Gallimard
En 1988 il réalise Le Grand Vestiaire avec Romain GARY, bande dessinée Editée par Futuropolis Gallimard, Paris.
En 1990, six écrivains et un dessinateur déclinent leur vision de la 2 CV dans toutes les nuances du gris 116 P 24×17 cm 400 g. André Verret dessine les illustrations de « 2 CV » paru aux éditions La Nompareille. Il nous donne à voir ici avec humour, les dessins acceptés et … les refusés.
Fin 1991, il achète une maison dans le village de Clairvaux, se consacre à la peinture et commence à travailler sur le flux et les ondes de la rivière L’Ady.
Déambulations autour de la sapinière du Fiou, une suite de pastels au fil des saisons et « incursion dans mon univers aquatique filmée par Claude et Marie Nuridsany à partir d’un composite de 25 toiles 8 F » sont une invitation à la méditation sur la plénitude des fractions, des parcelles saisies par le peintre dans ses recherches sur la forme, la lumière et forcement les couleurs… Une fenêtre entrouverte sur un autre univers de l’artiste.
L’exposition réunit
Couvertures de livre – Aquarelle maîtrisée
Originaux et couvertures folio de livres d’auteurs dont André Gide, Jules Supervielle, Jean-Paul Sartre, Thierry Ardison, Joyce, Romain Garry, Celine, Vargas Llosa, Drieu de la Rochelle, Montherlant, Le Clezion, Oscar Wilde etc.
Illustrations du livre 2 CV
originaux- Encre de chine et esquisses « rejettées » – encre de chine et feutre
Déambulation autour de la sapinière du fiou – pastel gras
couverture et la série des 21 dessins originaux; le livre édité avec les reproductions
Vidéo « incursion dans l’ univers aquatique d’André Verret filmée par Claude et Marie Nurisdany à partir d’un composite de 25 toiles 8 F du peintre»
Art’in folio – les amis du musée Soulages
André, tu étais notre ami et nous sommes aujourd’hui entre stupéfaction et joie.
Tu étais un grand artiste et une exposition magnifique à la Menuiserie nous a
montré le mois dernier ton immense talent. Tu étais un homme singulier et
profond. J’ai eu beaucoup de plaisir à te connaître, parler et rire avec toi.
Tu es vivant dans mon coeur et dans celui de ceux qui t’ont aimé, par tes bons
mots, ton affection et par ton esprit tranchant et juste.
Merci pour les moments que nous avons partagés ensemble, merci pour ton
regard bienveillant, tes sourires, tes éclats de rire, ta joie, ta peine aussi que l’on
comprenait bien, avec la perte de ton fils spirituel ainsi que par les efforts à faire
et à tenir dans le temps pour rester droit quand on vit seul.
Je suis heureux de t’avoir dessiné, merci de m’avoir encouragé à suivre le chemin
que prennent les artistes.
Nous avons partagé récemment un repas à Clairvaux et je te vois me dire au
revoir en levant la main vers moi.
André, tu es parti très aimé et dans la Paix. Adieu
Message de Thomas lu par Jeanne Ferrieu au nom de La Menuiserie